Perdre sa culotte de cheval

Véritable complexe pour certaines femmes, la culotte de cheval (ou « stéatomérie » de son nom scientifique) correspond à une accumulation de cellules graisseuses au niveau des fessiers et sur la partie externe des cuisses. Elle reste sans aucun doute l’une des zones ciblées en priorité par les femmes… mais aussi celle qui demandera le plus d’efforts. Et pour cause, ces graisses, prédéterminées génétiquement, sont dites « profondes », elles seront donc les dernières à fondre en cas de perte de poids puisqu’elles jouent le rôle de réserve pour l’organisme. Difficile dans ces conditions de s’en débarrasser, mais pas impossible. Ouf ! Et si la case liposuccion ne vous branche pas vraiment, le meilleur moyen reste encore le sport.

Quels exercices pour lutter contre la culotte de cheval ?

Le travail va particulièrement cibler les fessiers et l'extérieur des cuisses. Plusieurs exercices sont facilement réalisables chez soi.

Allongée sur le côté, c'est parti pour une série d'élévations latérales de jambe (20 répétitions jambe tendue + 20 petites répétitions en haut). Changez de côté. Toujours en position costale, mais avec, cette fois, les jambes formant un angle de 90°, vous pouvez également effectuer une vingtaine de montées de genoux afin d'écarter les jambes et enchaîner avec une vingtaine de flexion/extension de jambe, les abdos toujours serrés. Changez de côté.

À quatre pattes, jambes tendues l'une après l'autre, vous procéderez à des élévations latérales (3 séries de 15) et des rotations vers l'arrière (une vingtaine de chaque côté).  

Pensez également aux exercices avec élastique (travail de résistance au niveau des chevilles), aux cours d’Abdos-Cuisses-Fessiers ainsi qu’à toutes les activités aquatiques (notamment aquacycling) qui sont excellents pour lutter contre la culotte de cheval.

Quelle alimentation pour lutter contre la culotte de cheval ?

Tous ces efforts ne serviraient à rien sans une alimentation saine et équilibrée. Alors, comme toujours, on boit beaucoup (2 litres d’eau par jour, notamment en-dehors des repas) et on privilégie les apports en fibres (fruits, légumes, céréales), les aliments riches en protéines (œufs, poulet, fromage blanc…) et pauvres en matières grasse (viandes et poissons maigres), et on oublie le « trop sucré, trop salé » (plats préparés, gâteaux, bonbons, boissons sucrées, alcool…) qui part directement là où il ne faut pas.

Certaines crèmes amincissantes ont également fait leur preuve, tout comme les massages drainants.